13 mars 2023

par Foi et culture  -  #Archives 2022 - 2023, #Retour sur évènements

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13 mars 202313 mars 2023

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Vous trouverez sur cette page :

  • Sa conférence du 13 mars
  • Des articles et podcasts
  • Sa Bibliographie

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Gabi MOUESCA, directeur de la Ferme Emmaüs Baudonne (Tarnos) a présenté

DE LA VIOLENCE A LA PAIX, UN PARCOURS DE VIE ET D'ESPERANCE  

Membre de l'organisation basque Iparretarrak dans les années 80, à fondateur et directeur de la Ferme Emmaüs Baudonne (Tarnos) aujourd'hui, Gabi MOUESCA n'a pas eu un cheminement de vie des plus communs. Et pourtant...ses 40 années de vie et d'engagement marquées du sceau de la violence (lutte armée, prison) mais également d'engagement en faveur du processus de paix au Pays basque, et au combat citoyen en faveur des alternatives à la prison, semblent dessiner une ligne de vie cohérente.

Sans tabou, et avec humilité, Gabi MOUESCA nous a invité à la rencontre.

Présentation de la soirée

Conférence de Gabi Mouesca

Question-Réponse (1)

Question-Réponse (2)

Question-Réponse (3)

Conclusion

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Le Pèlerin parle de Gabriel Mouesca

Lire l'article du Pèlerin en cliquant

 

Gabriel Mouesca sur France Culture (5 podcasts à écouter.)

 

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Bibliographie

 

 

« Je comparais devant vous, messieurs les jurés, avec une triple connaissance de la prison. Une connaissance charnelle : j'ai passé dix-sept ans de ma vie derrière les barreaux ; une connaissance humanitaire : je suis maintenant employé du mouvement Emmaüs ; et une connaissance politique : je suis l'actuel président de l'Observatoire international des prisons. Pendant des années, j'ai été l'incarnation du mal. Aujourd'hui, j'ai accès à la parole et je peux parler au nom de ceux qui ne sont jamais entendus ! »

Incarcéré à l'âge de vingt-deux ans, comment Gabriel Mouesca a-t-il survécu à dix-sept années d'emprisonnement ? Comment a-t-il pu préserver sa dignité et son humanité sans être broyé par la machine pénitentiaire ?

La force de résistance de celui qu'un directeur de prison qualifia un jour de « nuque raide » remonte à son enfance au Pays Basque nord (français) où il naît dans les années soixante. Lorsqu'il entre à l'école de la République, Gabriel « Gabi » Mouesca doit abandonner le basque, sa langue maternelle. Adolescent calme et déterminé, il comprend que sa langue et sa culture sont menacées de disparition à court terme. Plus tard, il devient militant d'Iparretarrak, une organisation armée qui refuse cette mort lente. Son engagement, Gabi sait qu'il va le payer très cher : la prison ou la mort l'attendent inévitablement. Ce sera la prison, et pour longtemps.

Aujourd'hui, Gabriel Mouesca continue la lutte entamée derrière les barreaux contre l'anéantissement programmé des personnes détenues. En 2004, il a été élu président de la section française de l'Observatoire International des Prisons (OIP) qui milite pour la défense des droits fondamentaux de tous les prisonniers. Dans une conversation avec sa compagne, il revient ici sur son parcours. Cet échange simple et direct dévoile la richesse de l'existence militante d'un homme révolté par les injustices de notre société. Un combattant qui ne renoncera jamais à faire face.

 

 

 

 

Ces 33 récits racontent l'expérience de la prison, avec ce qu'elle charrie de révoltes, de colères, de candeur, de dégoût et de solidarité.

« La prison doit changer, la prison va changer », avait affirmé Nicolas Sarkozy en 2007 en réaction à l’indignation citoyenne et médiatique déclenchée par l’état désastreux des prisons en France. Ces propos prometteurs ont été suivis par la création d’un Contrôleur général des prisons et le vote d’une loi pénitentiaire en 2009. Pourtant, force est de constater que les conditions de détention restent toujours aussi archaïques. Comment a-t-on pu laisser s’installer une telle inertie ? Pourquoi cet immobilisme ? Ce sont les questions que se posent Véronique Vasseur, ancien médecin-chef de la prison de la Santé, et Gabriel Mouesca, qui a passé dix-sept ans dans les geôles de la République. Ils reviennent, dans un dialogue vif et étayé, sur le refus de transparence d’une administration pénitentiaire toute-puissante et l’ambiguïté de l’ensemble de la classe politique face à un enjeu sociétal majeur. De 2000 à 2010, leur conversation-vérité retrace les étapes de ce renoncement consternant. Ce regard croisé et concret – ils racontent la vie au quotidien, le mitard, l’hygiène, la promiscuité, les suicides… – rappelle la nécessité de construire une politique pénale enfin digne du pays qui se prétend patrie des Droits de l’homme.

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